Nioro du Sahel : Un violent vent cause des dégâts matériels importants !

Le dimanche 14 juin entre 16h30 et 17h00, les populations de Nioro du Sahel et environs ont été surpris par un grand vent de sable.
Au paravent, de petits nuages noirs s’étaient amassés vers l’est. Soudain, tout est devenu rouge. Ce qui a provoqué une panique totale dans la ville. Les populations qui vaguaient librement à leurs occupations se mettent à courir pour rejoindre les maisons.
En deux minutes tout devient noir. C’était la poussière en suspension accompagné d’un grand vent.

Partout s’était de la débandade. Humains, animaux et oiseaux se cherchaient. Chacun se sauvait à tue-tête sans pouvoir voir devant. On entendait que des cris d’enfants et d’animaux et même des cris d’adultes cherchant leurs enfants.
Même la lumière d’une torche ne pouvait voir à plus d’un mètre. C’était de la panique partout. On ne pouvait circuler ni sur moto, ni dans un véhicule. Ceux qui ne sont pas habitués pensaient à la fin du monde.
Il n’y a pas eu de perte en vie humaine mais plusieurs blessés.

Aussi, les animaux qui revenaient des pâturages se sont évadés. Eux aussi couraient dans toutes les directions. Ce qui a occasionné des cas de blessure chez eux. Des bœufs sont tombés dans des trous ou des fossés (plusieurs cas de jambes fracturées ont été recensés).
Des tôles des maisons ont été détachées par endroit, des antennes paraboliques emportées et des branches d’arbres cassées.
Une trentaine de minutes après le noir a laissé place à la lueur du jour et à une fine pluie. C’est en ce moment qu’on apercevait les gens sortir de partout pour chercher soit leurs enfants, soit leurs animaux ou des objets perdus.
C’était le découragement à tous les niveaux. Difficile de reconnaitre quelqu’un. Tout le monde ressemblait à un exploitant traditionnel d’or sorti de mine. Rien que de la pousière.
Tous les objets à l’intérieur des chambres étaient couverts de sables.
Le lundi dans les services, dans les marchés et même au niveau des maisons, tout le monde est occupé par le nettoyage des lieux pour les débarrasser de sable et de poussière. Même les maisons à vitre étaient remplies de poussières.
Selon le vieux D. Gueye, un notable de la ville âgé de 76 ans, ce phénomène est naturel. Ce grand vent de sable est annonciateur de bonne saison de pluie. Et plus la durée est longue, plus il y aura de la pluie. Il y a dix ans que le phénomène ne s’était pas produit.
Jusqu’à présent, certains sont occupés à chercher leurs animaux affolés par le vent.
Nioro du Sahel, Moussa DIAKITE

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