Le Tresses (cheveux entrelacés) de 1960 à 2017

Depuis très longtemps hommes et/ou femmes se tressaient pour se rendre plus beaux. Suivant les âges, les coutumes et les traditions, la tresse est restée une affaire de femmes dans beaucoup de contrées.
Il existe plusieurs sortes de tresses variant selon les circonstances et les cérémonies : (accouchement, excision, mariage, veuvage, réjouissance, initiation).
Dans le cas précis du Khasso, nous distinguons les tresses suivantes :
– Le Méré, portée par la jeune fille jusqu’à l’âge de 12 ans ;
-Le Lambé-counwo, porté par la fille à partir de l’âge de 14 ans et durant six ;
– Le Diakité-Méré, une tresse très ancienne portée par la jeune fille qui a l’âge du mariage ;
-Le Manio-counwo, porté par la fille nouvellement mariée ;
-Le Djibato-counwo, porté par la nouvelle accouchée ;
– LeTourou-nanon, porté par la femme de plus de 40 ans
-Le Jon-counwo, porté par la captive.
Il faut noter que le port du (lambé-counwo, manio-counwo, diakité-méré) fait l’objet de cérémonies rituelles.
Si chez les peulhs certains se rasent le crâne, d’autre continuent de nos jours à se faire tresser les cheveux avec, de chaque côté, une ou plusieurs tresses qui tombent sur les tempes.
Chez la femme la tresse varie selon l’âge, le milieu et les conditions sociales.
Les nattes, les tressages savants en forme de losanges ou de triangles, des cheveux tendus comme une chaine de tissage, donnent une clarté à leur visage. Lorsqu’une femme peuhle obtient son premier enfant, les deux petites tresses retombantes sur les joues sont fixées sous le menton par une perle banche. Chaque extrémité des tresses est ornée de pierres blanches (symbole de la sagesse).
Dans le milieu soninké les tresses très compliquées des femmes sont faites par les forgeronnes. Elles sont ornées de métaux précieux habilement confectionnées par les forgerons. Le tatouage de la lèvre inférieure en bleu foncé rehausse la beauté de leur visage.
Chez les Maures, les hommes ont des cheveux frisés, longs et enduits de beurre. Les femmes ont des cheveux tressés, torsadés, couverts d’ambre, de verroterie, de cornaline ; une coiffure compliquée, secrète, réalisée par des coiffeuses professionnelles.
Notons également qu’il existe des tresses communes aux différentes ethnies (Mamoun-da-diengué, bolo-ko, bolo-nié, négué-siranin, zazou,) etc. il ne faut pas oublier aussi la prolifération des salons de coiffures qui sont une véritable révolution dans la tresse.

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