Nioro du Sahel : Le grand malfrat qui s’est échappé de la police de Nioro serait mis aux arrêts par la police Mauritanienne à la frontière.

Il s’appelle Oumar Salif  DIALLO, un bandit de grand chemin qui opérait depuis des années    dans le sahel où il semait de la terreur  surtout en milieu peulh. Loin d’être un homme naturel, M. Diallo originaire de Boulouli à une cinquantaine de Km au nord-est de Nioro est selon ceux qui le connaissent un homme capable de disparaitre et de se transformer en n’importe quelle chose. Après avoir commis plusieurs cambriolages, de meurtres et de vols à mains armées M. Diallo très connu dans le milieu peuh et ses complices ont en un moment créé de la panique totale dans le cercle et ses environs. En mars 2018 dans la foire hebdomadaire de Fassou Debe (cercle de Diéma) un commerçant de bétail a été dépossédé de plus de cent millions de FCFA ; au même moment, un car venant de Bamako a été braqué non loin de Diéma où les passagers furent dépossédés de tous leurs biens. En Avril 2018, un peulh nomade a été criblé de balles au milieu de sa famille où une somme de plus de quatre-vingt millions qu’il portait sur lui a été emportée.
Ceux-ci ne sont que des exemples parmi tant d’autres.
C’est ainsi que le chef des gangs aperçu et connu de tous fut alors recherché par de braves hommes. Invulnérable au fer, il faut alors des hommes comme lui pour l’arrêter. Un des fils du vieux nomade assassiné  qui l’a connu la nuit du meurtre s’est désormais donné comme travail, la recherche du malfrat. Ainsi, la nouvelle a gagné tout le milieu peulh de Nara à Yélimané en passant par Nioro et Diéma. C’est alors qu’il fut un soir arrêté au marché de Nioro par des hommes aussi bien préparés puis remis à la police.
C’était la joie et la fête partout. Hélas, cette joie ne serait que de courte durée.
Après un très court séjour, il prend la fuite vers une destination inconnue. Informée de son évasion spectaculaire, la population marcha le lendemain vers le Commissariat de police et ne tardera pas à taxer les policiers de complicité. Personne n’arrivait à croire et à comprendre comment un grand bandit de ce calibre détenu entre des grilles pouvait s’évader avec autant des policiers au commissariat. La jeunesse a manifesté son mécontentement avait même donné un ultimatum aux policiers au-delà de laquelle, je cite « une descente aux enfers leur sera organisée »Cependant pour calmer les esprits les autorités administratives, politiques et judiciaires ainsi que la société civile à leurs tête le Préfet de Nioro Moustapha Kanté en collaboration avec les gendarmes et policiers ont engagé  des démarches pour apaiser les esprits et organiser une battue pour fouiller de fond en comble tous les coins et recoins  du cercle à la recherche fugitif.
Cependant, le jeune homme qui l’a aidé dans la fuite, de même que le chauffeur du véhicule qui l’a transporté ainsi que plusieurs autres du gang ont tous été mis aux arrêts. Ceux-ci interrogés ont dévoilé beaucoup de secrets qui ont occasionné plusieurs arrestations’ information avait gagné le terrain. Dans les causeries, dans les cafés, partout on en parlait. D’alerte en alerte tous les moyens étaient utilisés pour mettre la main sur le jeune homme qui empêchait les gens à dormir. Le jour de son arrestation, il avait dit ceux-ci « je ne resterai pas en prison et je tuerai tous ceux qui ont  participé à l’opération ». Après sa fuite, connaissant très bien le monsieur et sachant de quoi il est capable, tous avaient quitté chez eux pour se réfugier ailleurs. Le jeune Oumar DIALLO qui a d’abord passé par l’école coranique  puis devenu un maître coranique  maitrisant bien le coran est imprévisible et capable de tout faire. Il a semé de la panique au sein de la communauté peulh.
Ce lundi 05 novembre des rumeurs font cas de son arrestation à la frontière Mali-Mauritanie par des policiers  mauritaniens, ce qui s’est traduit ici à Nioro par un grand  ouf de soulagement dans toute la région de Kayes. C’est une très grande fête à Nioro et environs surtout en milieu peulh où son ombre plane toujours sur les villageois. Partout sur les réseaux sociaux, dans les commerces et dans les grins, on en parle. En tout cas, la photo qui est sur Facebook est belle et bien le malfrat. En attendant son extradition vers notre pays, les démarches sont en cours au niveau de la police et de l’administration pour d’abord voir la véracité de l’affaire afin d’éclaircir définitivement l’affaire et de situer les responsabilités afin de dire la vérité et d’appliquer le droit dans toutes ses formes.

Nioro du Sahel, Moussa DAKITE

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