Mme Cécile Kyenge, chef de Mission d’observation de l’UE au Mali ; « Presque 70% des bureaux ont ouvert à temps sur un échantillon de 44 bureaux de vote »

Mme Cécile Kyenge, chef de Mission d’observation électorale de l’Union Européenne (UE) était face à la presse au Lycée Mamadou Sarr en Commune IV, le dimanche 29 juillet 2018, pour faire le point du déroulement de l’ouverture du scrutin. Selon elle, le démarrage se déroule globalement dans le calme, sur un échantillon de 44 bureaux de vote, presque 70% des bureaux ont ouvert à temps et 30% ont ouvert avec un léger retard de 5 à 30 minutes dû aux matériels et aux agents électoraux.

 « Nous sommes ici pour présenter le point de la mission d’observation de l’Union Européenne. Je rappelle que notre mission d’observation a 100 observateurs sur le terrain : les observateurs de longue durée, les observateurs de courte durée mais il y a aussi des diplomates qui se sont associés pour faire des observations directement sur le terrain», a dit la responsable de la Mission d’observation électorale de l’UE au Mali, Cécile Kyenge.

Dès ce matin, dira-t-elle, les observateurs ont pris un échantillon de 44 bureaux de vote. « Nos observateurs nous ont communiqué un échantillon de 44 bureaux de vote pour l’ouverture. Donc, on couvre tout le pays d’Est, d’Ouest, le Nord et le Sud. Presque 70% des 44 bureaux de vote qu’on a observé ont ouvert à temps et 30% ont ouvert avec un retard de 5 à 30 minutes. Globalement, je dois dire que la phase d’ouverture est en train de se dérouler dans le calme. En ce qui concerne l’ouverture, nous avons constaté quelques retards matériels et des agents électoraux (assesseurs et délégués)» a-t-elle indiqué.

Sécurité, un grand défi pour le Mali

Selon Mme Cécile Kyenge, la question sécuritaire est un grand défi pour le Mali. En tout cas, expliqua-t-elle, tout ce passe normalement dans le calme sur le plan de la sécurité ici à Bamako. Mais elle a déclaré être au courant qu’il y a eu quelques incidents au Nord et au Centre du pays. Pour elle, il est trop tôt pour pouvoir décrire tous ceux qui se passe sur le terrain. « En ce moment, nos observateurs ne signalent pas des incidents important dans les bureaux de vote qu’ils ont observé mais on pourra vous dire un peu plus durant le reste de la journée,» a-t- elle déclaré.

Elle a rappelé le rôle des observateurs des missions internationales dans la présente élection. « Il faut savoir que durant le cadre de concertation les observateurs des missions internationales sont parvenus à obtenir l’ouverture pour la participation à toutes les étapes de la centralisation. Mais maintenant nous sommes sur terrain on doit voir comment elle  est en train de s’appliquer. Si non, on a eu l’ouverture de la part des observateurs nationaux et internationaux pour pouvoir participé à toutes les phases de la centralisation. C’est le moment de vérifier tout ça sur le terrain», a-t-elle conclu.

Moussa Dagnoko

SourceLerepublicainmali

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