Atelier de formation sur le renforcement des capacités des filles leaders dans la lutte contre le mariage des enfants.

Un atelier de formation de trois (3) jours sur le renforcement des capacités des filles leaders pour la lutte contre le mariage des enfants s’est tenu du 11 au 13 février 2019 dans la salle Oury Demba Diallo du conseil de cercle de Kayes.

Organisé par Women In Law Development in Africa (WILDAF) en partenariat avec l’Association Malienne pour le Suivi et Orientation des Pratiques Traditionnelles (AMSOPT) et financé par African Women’s Development Fund (AWDF), cet atelier vise à améliorer la capacité des jeunes actrices engagées pour l’éradication des mariages d’enfants en Afrique de l’Ouest.

L’objectif de cette formation était de créer les conditions pour autonomiser et responsabiliser soixante (60) filles activistes, pour qu’elles se renforcent; s’organisent et mobilisent d’autres acteurs stratégiques en vue de leur contribution à l’éradication du mariage d’enfants au Mali et au Togo; renforcer les connaissances des filles sur les droits de la femme et de la jeune fille, des instruments juridiques internationaux et nationaux, sur les questions de genre et particulièrement sur les inégalités dans les rapports de genre et la nécessité d’œuvrer pour faire évoluer les relations familiales et sociales et sur les violences notamment le phénomène des mariages précoces en matière de leadership, de communication, d’éducation juridique populaire, de plaidoyer et faire connaitre  aux filles des problèmes de l’adolescence et les droits en santé sexuelle et reproductive ; et les outiller pour la prise de conscience sur les droits de disposer de leurs corps.

Les Quinze (15) filles retenues comme les meilleures parmi soixante (60) personnes à Kayes ont participé à ces trois (3) jours de formation.

Le Secrétaire général du conseil régional de Kayes, Founéké Sissoko,  pense que le combat ne sera pas facile «  car lutter contre une pratique qui dure depuis plus d’un siècle n’est pas une chose simple et demande de la patience ». Il a encouragé les participantes à s’impliquer et à persévérer sur cette lancée.

Selon Madame MATHILDE Santana la chargé de programme du bureau sous régional de WILDAF Afrique de l’Ouest, les attentes lors de cette formation  étaient entre autres de sensibiliser les leaders coutumiers pour les aider dans cette lutte contre le mariage des enfants qui peut avoir des conséquences néfastes sur leur santé.

La formation a été assistée par le président du tribunal des enfants M. Sarafiling Coulibaly qui a apporté tout son soutien à ce projet et a également félicité cette initiative salutaire.

                                                                                                     Maguette N’DOUR

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