Dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 juin, une violente tornade s’est abattue sur la vieille cité religieuse de Nioro du Sahel.
C’était en trois étapes. D’abord une première très violente dans les environs de 23 heures, une deuxième assez violente vers 03 heures du matin et une troisième moins violente vers 05 heures du matin.
Les vents violents accompagnés de pluie ont emporté tout sur leur passage. Des branches d’arbres arrachées, des hagards détruits et des toitures de maisons emportées ou arrachées en des endroits.
Partout à travers la ville c’était des dégâts constatés.
Tous les sept quartiers de la ville ont constaté les traces du vent. Le lendemain matin a été consacré aux activités de réparation des maisons. On voyait des gens au dessus des toits partout à travers la ville. Au marché, dans des services et dans des habitations privées des dégâts ont été plus ou moins graves.
Le bureau du correspondant de l’ AMAP situé au plein cœur de la ville dans le centre commercial dans les locaux de l’ex- maison du peuple n’a pas été épargné par le vent. La toiture a été complètement arrachée et jetée sur le goudron en face. Les tôles en tombant ont même cassé la vitre d’un véhicule stationné au bord de la route devant les locaux.
Heureusement c’était tard dans la nuit, donc aucune perte en vie humaine et aucun blessé. Seulement les dégâts matériels sont énormes : tout le contenu (ordinateur de bureau, combiné de téléphone fixe, livres, archives, journaux depuis 2005, objets divers) sont détruits par les eaux.
Notons que ce bureau lui a été offert en 2005 par le Colonel d’Aviation Fallé TANGARA, Préfet de l’époque juste après sa nomination à cette fonction de correspondant AMAP. La remise de clé a même fait l’objet d’un reportage dans l’ESSOR. Dès lors les activités de l’AMAP y sont gérées.
Malgré la nomination du correspondant AMAP comme chargé de Communication à l’Académie d’Enseignement en 2010, le dit bureau est resté fonctionnel jusqu’à ce 23 juin 2020.
Pour constater les faits, le locateur du bureau s’est rendu le mardi 23 chez le Préfet du cercle qui a constaté les faits.
En attendant la réaction des uns et des autres, le bureau du correspondant AMAP reste à ciel ouvert.
Nioro du Sahel, Moussa DIAKITE