Le jeudi 26 juillet 2018, s’est tenue dans les locaux de TEMEDT une conférence pour la lutte contre l’esclavage dans la région de Kayes, notamment à Yélimané, Diéma et Nioro. Elle était dirigée par Mme Kéita Fatoumata Sissoko. C’était en présence de du représentant de l’association Rassemblement malien pour la fraternité et le progrès (RMFP) en Sarakolé «Ganbanaaxun», créée en 2017 pour éradiquer l’esclavage en milieu Soninké dans la région de Kayes, non moins membre de la Coalition consolidation de la paix, le développement, la protection et la promotion des droits humains.
Il s’agissait notamment de réfléchir sur comment aider les esclaves de ces zones confrontées à d’énormes problèmes d’exercer leur liberté dans la quiétude. En sommes, voir comment les cas d’intimidation, d’emprisonnement, de travaux forcés dans les champs, lors des cérémonies (fête, mariage, baptême, décès), auxquels les esclaves des dites zones sont confrontées.
Aux termes des discussions et échanges, plusieurs propositions ont été faites par les représentants des organisations de défense des droits de l’Homme au Mali. L’on note, entre autres, l’élaboration d’une lettre à adresser aux plus hautes autorités sur les difficultés que traversent les esclaves de ces zones même si cela avait été fait avant et que les réactions des autorités sont restées lettres mortes dans les tiroirs.
Cela, pour que les préfets et gouverneurs soient contraints à de se saisir de l’affaire. Elle s’est proposé aussi (la coalition) de traiter, s’approcher à la CNDH (Commission nationale des droits de l’Homme) pour l’aider à traiter l’affaire ; approcher aussi les structures de bases, expliquer le problème pour que d’autres idées jaillissent. «Tout cela arrive car depuis 2014 nous avons déposé une note sur la table du gouvernement malien pour obtenir une loi criminalisant l’esclavage au Mali.
Mais elle est resté lettre morte. Nous n’allons nullement baisser les bras jusqu’à ce que cela soit obtenue pour que les soient égaux dans ce Mali comme le stipule notre constitution. Les gens ne veulent plus cette pratique, les temps ont révolu. Au prochain président du Mali, on lui dira de promulguer cette loi pour l’égalité entre les fils et filles du Mali », fait savoir la présidente de la coalition Mme Kéita Fatoumata Sissoko.
Hadama B. Fofana
Source: Lerepublicainmali