Depuis que le fils de Djata a pris les commandes de la nation les revendications et autres incohérences de choix politiques sont de plus en plus habituelles. Je ne vais pas refaire un topo sur la situation socio-économique du pays mais d’attirer l’attention de l’État malien sur l’évolution mentale qui découle sur un désir de changement profond du pays. Le Mali n’est plus celui que vous croyez et le malien est à chaque seconde assoiffé d’implication dans la chose publique. Mon président, je vous en prie, écoutez le peuple, écoutez le pour le bien des générations à venir. Il ne s’agit nullement de satisfaire toutes les revendications syndicales mais d’explications de vos choix politiques et de pédagogie. Mon président, je vous en prie, écoutez le peuple afin d’éviter une guerre civile entre fils du pays. Ces honnêtes maliens comme vous les qualifiez ne demandent que justice, un peu de pain, de soins bref de quoi vivre dignement à la sueur de leur front. Ils ne veulent pas de votre générosité ni de celle de votre famille encore moins de celle de ces pseudo députés de l’opposition mais de leur donner les moyens de gagner fièrement leur vie. Comment voulez vous au nom d’une entente nationale, que le peuple ferme les yeux sur le train de vie saoudien des politiques et de votre famille ? Comment voulez vous que le peuple crève l’œil sur vos rendez vous médicaux à l’extérieur du pays ainsi que de ceux de votre famille et des politiques ? Comment voulez vous que les coupables-terroristes-rebelles-assassins continuent de se pavaner impunément à Bamako et à Paris pendant que le pays à un code pénal pour rendre justice à chaque malien ? Comment expliquez vous que la santé et l’éducation sont le dernier de vos soucis pour le malien ? Mon président, il est temps qu’on s’écoute pour sauver le pays de Modibo. Il est temps maintenant de nous informer de ce qui crispe le pays depuis que le capitaine l’a mis à terre. Le malien de 2017 veut tout simplement s’impliquer pleinement dans les affaires publiques et n’ayant plus le sentiment que tout ce que lui concerne est décidé à 6000 km du Mali. Fils de Djata, le pays est au bord d’une crise sociale et identitaire inouïs. La religion et les prêcheurs tentent tant bien que mal de gommer notre identité. Elle prône un effacement de notre appartenance culturelle au profit d’une identité orientale et maghrébine pourtant l’islam s’est plutôt adapté dans ces pays où il a été relevé. On confond le culturel du traditionnel et du religieux. Il est temps, il est encore temps de mettre de l’Ordre pour une justice sociale réelle et un Mali nouveau sans cette classe politique qui le baratine depuis 25 ans. Que Dieu bénisse le Mali !!! M.KOITÉ