La culture est ce qui fait l’homme. Un peuple sans culture est un peuple sans âme. C’est pourquoi après les éditions 2011 et 2012, chaque deux ans les Soninkés du monde entier se retrouvent dans un lieu pour magnifier la beauté de la culture soninké pendant 4 jours. Cette année est la toute première fois que la Gambie célèbre le FISO. Maintenant, nous pouvons dire que le FISO a fait le tour dans tous les pays où se trouvent des Soninkés. Parce que, l’édition 3 a été faite en Mauritanie, Bamako a accueilli l’édition 4, Sénégal a accueilli l’édition 5, et voilà la 6ème édition en Gambie.
Les délégations sont venues de tous ces pays, et de la Côte d’Ivoire, Guinée Conakry, France, Amérique, Angleterre, Espagne, etc.
La délégation du Mali conduite par l’ancien président du Mali Prof Diouncounda Traoré, dans son discours, a fait appel aux Soninkés d’être de wage, qui n’est pas un nom de famille, mais un bon comportement, un digne, etc. Dans le discours du président du FISO, Ousmane Diagana, il demande au président Barrow d’apporter son aide au FISO pour la mise en place de l’académie soninké en Gambie qui peut être baptisé Académie Soninké Diadié Soumaré.
Dans le discours du président Adama Barrow, il demande aux organisateurs du FISO et les Soninkés de s’organiser de plus en mettant une maison en place composé des gens qui vont travailler sur comment le FISO peut être plus utile aux Soninkés. Il est encore fait savoir aux Soninkés qu’il est avec eux car lui même est Soninké. Aujourd’hui il est très fier. Cette édition a eu plus de festivaliers que les autres éditions.
Les conférences débats vont continuer durant ces trois jours à venir. Le thème de cette année est l’agriculture, une solution pour l’émigration.
Bandiougou Dramé correspondant spécial de Kayesinfos