La fête du nouvel an s’est déroulée dans le cercle de Diéma sans cascades. Certains enfants se sont retrouvés au sein des familles, d’autres ont choisi les espaces publics, ou les grins pour passer dans la symbiose le réveillon. Les grandes personnes sont restées dans les maisons pour se régaler et savourer la fête.
A Diéma, comme partout ailleurs, le nouvel an est l’affaire des enfants. C’est pourquoi, depuis plusieurs jours, ils étaient absorbés par les préparatifs. Pour organisation, beaucoup de groupements d’enfants ont passé par des cotisations. Certains parents, les plus aisés, certainement, se sont engagés à assurer toutes les dépenses de leurs progénitures. C’était disaient-on une manière pour eux de les fixer à la maison la nuit du 31 décembre.
La fête du nouvel an donne toujours l’occasion aux aviculteurs, commerçants, rôtisseurs et autres, d’amasser énormément de sous. Bassirou, le vendeur de pintades, réalisait par jour, à l’en croire, près de 50 000 F CFA de recettes. L’homme regrette que la fête ne puisse s’étendre sur plusieurs jours. Demou, lui, a renfloué ses poches de la vente de ses pigeons. Beaucoup, soutient-il, aiment casser les os de pigeons qu’ils trouvent plus fragiles. Les commandes de poulets de Hady provenaient de Nioro. Aidé par son manœuvre, il servait ses nombreux clients qui faisaient quotidiennement la queue devant son magasin. La plupart des canards de ce marchand sont restés invendus, à cause, avançaient certains clients, de leur cherté. S’il faut acheter un seul canard à 8000 F CFA ! S’exclame Gaoussou.
S’agissant des grands évènements qui se sont déroulés dans le cercle de Diéma durant l’année 2018, on peut citer la tenue de l’élection présidentielle, premier et second tour ; la remise de décisions de nomination, du drapeau national et de cachets aux chefs de villages des communes rurales de Madiga-sacko et Diéma. Cette remise se fera progressivement sur l’ensemble du cercle de Diéma. Par ce geste, l’Etat entend revaloriser les fonctions de chefs de villages et renforcer leurs pouvoirs décisionnels ; l’implantation de l’Agence CAECE Jigisèmè dont l’arrivée à Diéma a été saluée par tous : opérateurs économiques, commerçants, femmes, jeunes et vieux ; la célébration en grande pompe de la journée mondiale de lutte contre le mariage des enfants, initiée par World Vision Mali. Le slogan « Ensemble donnons-nous la main pour mettre fin au mariage des enfants, est plus qu’évocateur ; la célébration en grande pompe également de la semaine mondiale de l’allaitement maternel. La Direction Régionale de la Santé de Kayes a délocalisé l’évènement dans le cercle de Diéma, un choix fort apprécié par les populations ; le festival de danses et musiques traditionnelles, organisé par le Conseil de cercle de Diéma dans le cadre du réseau EDDN (Essonne-Diéma-Douentza-Nioro) avec le soutien financier des partenaires français.
En définitive, nous pouvions en déduire que la fête du nouvel an s’est déroulée sans incidents majeurs dans le cercle de Diéma.
Vivement 2020
Ouka BA(correspondant de kayesinfos à Diéma)