Un atelier de l’ONG World Vision a regroupé dans la salle de conférence du Conseil de Cercle de Diéma, six jours durant, de façon séquentielle, tous les Maires de ses communes d’intervention, à savoir Diéma, Diangounté Camara, Lambidou, Fatao, Diéoura, Béma, Fassoudébé, Guédébiné, et Madiga SACKO, les chefs de services, les responsables d’ONG, les représentantes des associations de femmes et de jeunes, les chefs traditionnels et coutumiers, dans le cadre de l’ élaboration de plans de gestion des risques de catastrophes.
L’objectif recherché était d’outiller et renforcer la connaissance des acteurs sur les catastrophes et les calamités ; favoriser l’élaboration d’un plan de gestion pour la prévention, l’atténuation et les réponses au niveau communal et cercle.
A l’orée, le Chef du cluster de l’ONG World Vision de Diéma, Obed KEITA, dira que depuis 1982, cet organisme humanitaire international facilite un développement transformationnel au bénéfice des populations, qui se veut durable. Cela ne saurait se faire sans prendre en compte la gestion des crises dans un pays à fortes probabilités de risques de catastrophes et de calamités. World Vision Mali sait aussi que le développement durable n’est possible sans le renforcement des capacités des acteurs essentiels engagés dans le processus de développement transformationnel. C’est dans cette optique, poursuit le chef du cluster, que World Vision Mali, depuis quelques années, aide à prévenir les crises qui peuvent entraver les élans de développement des communautés. Aussi, des formations sont organisées pour permettre aux communes de se munir de compétences leur permettant de se préparer afin d’atténuer les effets éventuels de catastrophes naturelles ou d’origines liées à l’homme. Il s’est dit prêt, lui et son équipe, à œuvrer de jour comme de nuit pour le bien-être des populations.
Le facilitateur, Josué SOGOBA, chargé de la sécurité alimentaire et la résilience à World Vision Mali, a classé en deux types, les catastrophes, selon leurs origines ou leurs causes : les catastrophes naturelles et les catastrophes provoquées. Elles peuvent être aussi classées selon leurs probabilités en termes de capacités de se produire. : Catastrophes lentes, catastrophes rapides, catastrophes complexes. Ainsi, 5 risques de catastrophes ont été identifiés dans le cercle de Diéma, à savoir la Sècheresse, les dégâts causés par les déprédateurs sur les cultures, les accidents, les incendies, la survenue des épidémies, des épizooties.
A l’issue des débats, des recommandations fortes, prennent en compte : la dynamisation du comité local de crises, la création des comités communaux de crises, l’élaboration de plans de prévention et de gestion des risques de catastrophes au niveau de chaque commune.
A la clôture des travaux, le Sous Préfet de Béma, Mahamadou SISSOKO, répondant au nom du Préfet Abou DIARRA, a remercié à gorge déployée l’ONG World Vision pour l’organisation de cet atelier combien important, qui aurait permis d’éclairer la lanterne des acteurs sur toute la problématique liée à la prévention et la gestion des risques de catastrophes dans le cercle de Diéma. En outre, il demandé aux Maires de diligenter la création des comités crises dans leurs communes respectives pour une mise en œuvre efficace et efficiente des activités qui seront programmées.
Au sortir de cet atelier, les participants devraient être capables de rappeler, entre autres, l’historique des calamités au niveau national et local, de connaître les facteurs affectant la vulnérabilité et le système d’alerte précoce ; de définir les différentes phases d’une cirse et les actions de réduction et d’atténuation ; de maîtriser le système d’alerte précoce traditionnel et moderne ; de maîtriser les techniques d’élaboration du plan d’atténuation des catastrophes à partir des scénaris probables.
Ouka BA( correspondant de Kayes infos à DIEMA)