Un atelier sur la problématique de l’embouche en prélude à la mise en place de la composante micro finance islamique du volet viande rouge et lait dans la zone d’intervention du PDIRAAM( Programme de développement intégré des ressources animales et aquacoles au Mali), s’est déroulé à Diéma le dimanche 4 août 2018 dans la salle de conférence du conseil de cercle, en présence des acteurs, au nombre d’une quinzaine, emboucheurs, marchants de bétails, bouchers, vendeurs d’aliments bétails, transporteurs d’animaux.
Placé sous la présidence du Préfet Abou DIARRA, l’occasion était opportune pour le spécialiste en suivi évaluation Mamadou MACINA, de demander l’implication accrue des participants afin de bénéficier des subventions de la part du PDIRAAM pour la promotion de l’embouche, qui demeure confrontée à d’énormes difficultés dans le cercle de Diéma. Ce programme, a-t-il conclu, doit réussir, pour satisfaire les besoins économiques et nutritionnels des populations rurales, en s’inscrivant dans la durabilité.
Les facilitateurs Kefing SISSOKO, agroéconomiste et Racine LY, Agrogéo Technicien, Kassoum SIDIBE, Responsable en santé et production animale au sein du PDIRAAM et Mamadou MACINA, spécialiste en suivi évaluation, ont expliqué en long et en large des thématiques relatives entre autres à la généralité sur l’embouche, la conduite de l’opération d’embouche, la Gestion de l’unité d’embouche.
Les difficultés évoquées portaient sur le manque d’équipements appropriés, la faiblesse des moyens financiers des acteurs, les problèmes d’accès et les prix élevé des aliments bétails.
Initié par le PDIRAAM en partenariat avec le Gouvernement du Mali et la Banque islamique de développement( BID), cet atelier d’une journée aura permis aux acteurs concernés de prendre connaissance des différents types d’ embouche, recenser les contraintes majeures pour chaque types d’embouche, recenser les principaux bassins d’embouche, s’imprégner de l’implication du genre dans les activités d’embouche, préconiser des solutions techniques d’embouche, en terme d’offre d’aliments, de marchés à bétails pratiqués et praticables dans les zones d’intervention.
Après l’étape de Diéma, la mission a pris la route de Nioro du sahel pour tenir le même atelier similaire.
Ouka BA(correspondant DIEMA)