Soucieuse de la tournure que pourrait prendre l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 au Mali, l’Ambassade des États-Unis a produit un communiqué ce mercredi 25 juillet 2018 afin d’alerter ses ressortissants. Elle les invite à plus de vigilance.
La présidentielle de 2018 se déroule dans un contexte où l’insécurité s’est généralisée dans toutes les régions y compris dans le district de Bamako. Par prudence et prévention, l’Ambassade des États-Unis au Mali a produit un communiqué à l’intention des ressortissants américains vivant dans ce pays pour les mettre en garde. À travers ledit communiqué, elle les invite à éviter les lieux de rassemblement public et de réduire au maximum leur circulation dans les centres villes le jour du scrutin. « Tout voyage essentiel dans un quartier donné doit être effectué avec prudence et les déplacements à travers les ponts à Bamako ou à travers la ville doivent être entièrement évités », lit-on dans le communiqué.
Ce communiqué rentre dans le cadre de la mission de protection de la vie et des biens des Américains au Mali.
Nous sommes persuadés que certains terroristes, voire des politiciens véreux, menacent la tenue de cette élection. Les dernières attaques lors des campagnes en sont une parfaite illustration. C’est au vu de ces paramètres que l’Ambassade a demandé à ses ressortissants de limiter le maximum possible leur mouvement durant cette période électorale et notamment le jour du scrutin. Elle leur conseille également d’éviter les déplacements inutiles ou promenades dans toutes les grandes villes y compris dans la capitale, Bamako, d’éviter tout regroupement de masse en cette circonstance où la situation peut dégénérer à tout moment et aussi d’éviter les lieux qui sont généralement la cible des attaques terroristes comme les ponts, les supermarchés et autres lieux de ce genre. Enfin, elle les invite à suivre régulièrement les médias locaux pour être au parfum de l’évolution de la situation.
Ce communiqué vient confirmer que cette élection présidentielle de 2018 est énormément risquée.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays