Un atelier de formation, initié par l’Union des collectivités territoriales de Diéma, appelée UCD Benso, sous le financement du Conseil départemental d’Essonne Sahel, et du Ministère des affaires étrangères française, s’est déroulé dans la salle de conférence du conseil de cercle de Diéma, les 3, 4, et 5 juillet 2018, en présence d’ une centaine de participants, composés de chefs de service techniques, du conseil local de la société civile, de producteurs agricoles, d’éleveurs, de membres d’ associations et groupements féminins.
Cet atelier avait pour objectif de mieux renforcer les capacités des acteurs concernés sur la prévention et la gestion des conflits, la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans le cercle de Diéma.
En amont, le facilitateur Seydou SANGARE, animateur à l’ONG ADISSAH, assisté de Mamadou Morifing KEITA, Secrétaire permanent de l’Union des collectivités territoriales de Diéma, UCD Benso, a rappelé que le conflit est inhérent à la vie et qu’il existe en permanence à tous les niveaux, aussi bien dans les relations interpersonnelles que dans la nature des choses elles-mêmes. En soi, a-t-il poursuivi, le conflit n’est ni positif, ni négatif. Bien géré, il peut être porteur d’innovation, d’avancées significatives. Pris dans le sens d’une contradiction, le conflit peut conduire vers de nouveaux équilibres à construire à travers sa gestion. Mal géré, le conflit devient destructeur et son évolution difficilement maîtrisable.
Plusieurs thématiques ont été développées, notamment, l’introduction à la notion de conflit, l’introduction aux outils d’analyse des conflits, l’introduction aux modes de résolution des conflits, la gestion des conflits, les rôles et la place des médias et des réseaux sociaux, la prévention des conflits, les techniques de résolution des conflits, les projets de construction de la paix.
Le Président conseil de cercle de Diéma, en sa qualité de Vice Président de l’Union des collectivités territoriales de Diéma, UCD Benso, Makan, a remercié les partenaires français, pour leur contribution dans l’organisation de cet atelier dont l’importance n’est plus à démontrer. Il a exhorté les participants à suivre avec engouement, sinon avec intérêt, l’atelier pour servir de fil conducteur auprès des autres. En outre, il a émit le vœu de voir multiplier ce genre d’atelier pour la consolidation de la paix et la stabilité dans le cercle de Diéma, et au-delà dans le pays tout entier.
Au sortir de cet atelier, les participants devraient être capables entre autres de maîtriser les outils pouvant faciliter le développement d’une approche créative par rapport à des situations conflictuelles ; de procéder à une large diffusion des outils en gestion positive des conflits dans leurs secteurs d’activités, associative ou institutionnelle ; de faire des échanges d’expériences en matière de gestion des conflits.
Ouka BA Correspondant DIEMA